Les cheminots s’inquiètent pour l’avenir du rail

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Le comité d’établissement de la région SNCF de Tours organisait une projection-débat, hier, pour parler de l’avenir du transport de marchandises par le rail.

«Le fret est en train de mourir ! »

Tel est le constat dressé, hier soir, par Corinne Ollivier, secrétaire du comité d’établissement (CE) cheminots de la région SNCF de Tours, dont dépend Vierzon. Pour alerter l’opinion, ce dernier organise une série de trois débats (*), la deuxième date était fixée à Vierzon, à la salle des Forges.

« Casse orchestrée »Les cheminots n’hésitent pas à parler d’une « casse orchestrée » du transport des marchandises par le rail. « Elles circulent, mais de moins en moins sur les trains, souligne un rapport établi pour l’occasion par le CE de Fret SNCF et un cabinet, Émergences. Les 3.200 kilomètres du réseau qui permettait de desservir des sites industriels et agricoles sont menacés à très court terme. Les gares de triage ont vu leur nombre réduit. » Un propos illustré par Changeons d’ère, documentaire diffusé avant les débats.

De l’avis du CE, le rail présente pourtant un avantage : il est « écologiquement viable ». « Au regard des pics de pollution, le bilan de la route n’est pas bon, affirmait Corinne Ollivier, hier. Le transport routier est le plus gros émetteur de gaz à effet de serre. Avec la traction électrique, le fret ferroviaire est une alternative : un train de trente-cinq wagons transporte le chargement de cinquante-cinq camions de 32 tonnes chacun. »

Avec sa gare de triage, Vierzon est au cœur de la question, comme Tours et Orléans. D’après le CE cheminots, la Région Centre-Val de Loire a des « atouts » à faire valoir en matière de fret, notamment sa « position géographique » et des « infrastructures déjà existantes ».

« En 2007, nous alertions déjà la population des premiers plans de restructuration », a rappelé Corinne Ollivier. Pour sa part, le dirigeant de la SNCF, Guillaume Pépy, annonçait en 2009 la perspective de 25 % du transport de marchandises par le rail, à atteindre en une douzaine d’années. Et, concernant les restructurations, un fort déficit était invoqué. Pour les cheminots, « la SNCF préfère le chiffre d’affaires au service public. »

(*) Le prochain débat est prévu demain, à Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire).

Vincent Michel

Ils ont défilé dans les rues de Vierzon pour défendre l’hôpital

Environ cent cinquante personnes étaient présentes, ce mardi 7 mars au matin devant l’hôpital de Vierzon, pour demander plus de moyens pour la santé.

« Merci au personnel » d’être descendu. C’est par ce message que Jean-Claude Houbion, secrétaire général de la CGT à l’hôpital de Vierzon, a commencé son discours, ce mardi 7 au matin, avant le défilé pour dénoncer la politique actuelle en matière de santé.

« Le nombre de grévistes n’est pas vraiment représentatif », assure une jeune femme syndiquée. « Le personnel ne peut pas toujours se permettre de faire grève car on est déjà en effectif minimum. Et parmi les grévistes, on ne compte pas ceux qui ont une autorisation de descendre cinquante minutes pendant la manifestation, alors qu’ils sont mobilisés ! »

Dans la rue malgré tout, des agents hospitaliers, des habitants, des syndicalistes… Environ cent cinquante personnes se sont retrouvées devant l’établissement pour demander « le maintien des lits » et à ce que le soignant « travaille dans des conditions décentes ». « Celui-ci ne serait « pas reconnu à sa juste valeur malgré son dévouement. » « Manque de personnel » ou encore « violence de la part de patients aux urgences » ont également été évoqués au micro.

La CGT craint la disparition de « trente emplois d’ici fin 2017 » et le regroupement des hôpitaux en « un seul établissement de santé dans le Cher ». « La rentabilité s’est insinuée dans un secteur qui devrait privilégier l’humain », rappelle Jean-Claude Houbion.

Le directeur de l’hôpital, Florent Foucard, lui, n’avait pas annoncé ces informations lors de la présentation de la feuille de route de l’hôpital, sans ignorer pour autant l’existence d’un déficit.

Pendant le rassemblement, une pétition intitulée « Être bien soigné dans le Cher » circulait. Elle sera remise à l’Agence régionale de santé. Après le défilé jusqu’à la place Gabriel-Péri, la délégation devait déposer une liste des revendications à la direction de l’hôpital.

Daniel Angibaud, secrétaire de l’union locale de la CGT à Vierzon, a donné rendez-vous à Bourges le 8 mars à 12h à la préfecture pour la journée du droits des femmes, ainsi qu’à Vierzon le 21 mars à 10 h30 au Forum république, pour la journée de l’industrie.

Christelle Marilleau.

Mobilisation devant l’hôpital mardi 7 mars

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Le syndicat CGT du centre hospitalier de Vierzon appelle à la mobilisation, mardi 7 mars, à 10 heures, devant l’hôpital. Le syndicat  dénonce l’application de la loi Hôpital, Santé, Territoire, de la loi Travail et du pacte de responsabilité  et en demande l’abrogation.

« Alors que les chiffres du chômage explosent, ce sont des milliers d’emplois publics dans le secteur de la santé qui sont menacés. Le renoncement aux soins continue de progresser, l’hôpital public, dernier garant d’un accès universel à la santé, sera démantelé par une obligation de fermeture de lits, de services, au travers des groupements hospitaliers de territoire. Le secteur social et médico-social public où les places sont notoirement insuffisantes pour la prise en charge d’handicapés et des personnes âgées sera incapable de répondre aux nouveaux besoins liés au vieillissement de la population. Pour défendre l’Hôpital public et ses personnels, il faut que le projet de loi Santé de Madame Touraine, ministre de la Santé soit purement et simplement retiré. Nous revendiquons le retrait du pacte de responsabilité, le retrait du projet de Loi Ssanté, l’arrêt des fermetures de lits, l’arrêt de la mise en place des Groupements hospitaliers de territoire , l’abandon de toutes les mesures d’économies qui asphyxient notre établissement et nos services, le maintien de tous les postes et l’embauche d’effectifs qualifiés, l’augmentation et le rattrapage du point indiciaire des salaires Fonction publique et la mise en stage des CDD. »

Les cheminots lancent le débat sur le fret, mardi 7 mars

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Le comité d’établissement des cheminots de la Région Centre organise, mardi 7 mars, la projection d’un film sur le fret ferroviaire suivie d’un débat (*).

« Alors que la pollution aux particules fines a fait la une des médias pendant plusieurs semaines, le transport de marchandises par rail, le fret ferroviaire, est en train de mourir. Trois décennies de concurrence avec la route, ainsi qu’une politique de libéralisation aveugle ces 10 dernières années l’ont fortement affaibli », assurent les organisateurs.

Alerter l’opinion
et les élus
« Le fret ferroviaire revêt un intérêt stratégique pour notre pays, tout en étant écologiquement viable. Sa sauvegarde suppose un certain courage politique : celui de mettre un terme au déséquilibre rail-route, pour que les marchandises voyagent massivement sur les trains puis sur les camions seulement sur les derniers kilomètres ».

Depuis plus de dix ans les cheminots subissent cette situation et alertent l’opinion. Ils ont choisi cette fois de s’adresser aux populations, aux élus, aux décideurs économiques à travers un documentaire produit par le Comité d’entreprise (CE) de Fret SNCF et réalisé par Gilles Balbastre, réalisateur entre autres de Vérités et mensonges sur la SNCF.

L’objectif et d’engager un débat sur l’avenir du fret ferroviaire français.

(*) Mardi 7 mars, à 17 h 30, salle municipale des Forges, 14 rue Eugène-Pottier. Entrée libre.

Le billet de congé annuel : un bon plan méconnu

billet-conge-annuel-4Cela ne s’applique que sur les trajets en TGV (sauf Thalys et Eurostar) et au niveau des places couchettes Corail. On peut aussi en profiter avec un trajet commencé en période bleue de la semaine type pour les TER et les places assises des Corail.

Comment en bénéficier ?

Tout d’abord, rappelons que le trajet retour doit intervenir, au plus tard, 2 mois après le trajet aller. Les arrêts sont cependant autorisés sur les trajets aller et retour.

Pour profiter de la réduction décrite ci-dessus, il est nécessaire de remplir et remettre un formulaire disponible en gare et en boutique SNCF. Ce même formulaire devra être signé par votre employeur ou, le cas échéant, par le Pôle Emploi. Il s’agit d’une disposition légale qu’on ne peut vous refuser !

Grâce à internet, vous pouvez aussi directement télécharger le formulaire SNCF qui convient à votre situation avec les liens suivants (documents PDF) :

  • Pour les salariés : cliquez ici.
  • Artisans, indépendants, exploitant agricole (non salariés) : cliquez ici.
  • Pour les chômeurs, retraités, orphelins, veufs de guerre : cliquez ici.

Le formulaire dûment rempli et signé, devra être remis à une gare SNCF au moins 24h avant le départ. Il faudra joindre à cela les pièces justificatives selon le cas et la situation des personnes souhaitant profiter du billet de congé annuel :

  • Pièce d’identité (pour tout le monde).
  • Bulletin de salaire ou attestation de sécurité sociale (pour les salariés).
  • Attestation sur l’honneur (pour les travailleurs indépendants et salariés en pré-retraite).
  • Autorisation d’indemnisation du Pôle-Emploi (demandeur d’emploi indemnisé).
  • Titre de pension ou de retraite ainsi que votre carte ou attestation d’inscription à la Sécurité Sociale (pour les retraités).

Il faudra penser aussi à présenter des pièces justificatives du lien de parenté avec la personne que l’on souhaite placer aussi sur le billet à tarif réduit : facture avec les deux noms de famille ou attestation sur l’honneur (concubin), livret de

famille (parents et enfants). Pour finir, sachez que le billet de congé annuel ainsi obtenu est valable 3 mois maximum après son émission.

Voilà, vous savez tout ou presque sur le billet de congé annuel ! Gardez en tête ce bon plan pour vos voyages lors de vos prochains weekend, vacances et jours fériés…

Pensez aussi à en parler autour de vous ! Très peu de personnes connaissent le billet de congé annuel, aussi nous vous invitons à partager l’info grâce aux boutons ci-dessous.

 

Les cheminots de Bourges et Vierzon ont manifesté devant la préfecture

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Dans le cadre du mouvement de grève des cheminots SNCF qui se déroule aujourd’hui dans toute la France, une délégation de syndicalistes CGT de Bourges et de Vierzon s’est rassemblée devant la préfecture du Cher.

Une assemblée générale a d’abord été tenue à partir de 9 h 30, à la gare de Bourges, pendant laquelle une motion revendiquant « une réévaluation des salaires et des pensions, plus d’emploi et de recrutements, l’arrêt de la restructuration du fret ou encore des meilleurs conditions de travail » a été votée par les trente-cinq cheminots présents.

Le personnel SNCF syndiqué à la CGT a ensuite manifesté devant la préfecture, vers 11 heures, avant d’être reçu en préfecture pour présenter et remettre la motion votée « à l’unanimité » un peu plus tôt.
Cette grève concerne « 80% des cheminots berrichons », affirme Jérome Francy, secrétaire général CGT cheminot de Bourges. « Comme il n’y a pas de service conducteur à Bourges, la grève impactera surtout la vente de billets en gare, le service d’escale, la sécurité des trains, ainsi que l’entretien et les travaux sur les voies », ajoute le délégué syndical.
Interrogée sur l’impact de la grève au niveau du transport de voyageurs, la SNCF affirme, qu’aujourd’hui, « près de soixante trains sur les 370 trains quotidiens (TER et Intercités) n’ont pas circulé en Centre-Val de Loire. Concernant le Berry, huit trains ont été touchés. Pour la reprise, quelques trains ne seront pas en ligne pour des raisons de mise en place du parc matériel. Cela concerne quatre trains sur le Berry ».

Les Atsem du Cher en grève pour « de meilleures conditions de travail

 

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Les agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (Atsem) du Cher se sont mis en grève aujourd’hui, pour protester contre la dégradation de leurs conditions de travail.

Elles étaient 34 de Bourges et un vingtaine de Vierzon à s’être rassemblées aujourd’hui, vers 10 h 30,  sur le parvis de l’hôtel de ville de Bourges pour demander « de meilleures conditions de travail et une amélioration de leur statut d’agent territorial spécialisés des écoles maternelles. » Elle ont été ensuite reçues à 11 h 30 à la préfecture du Cher.

Selon Hervé Segart, directeur de l’enseignement à la Ville de Bourges : « Pascal Blanc, maire de Bourges, va recevoir aujourd’hui, à 14 h 30, un collectif d’Atsem pour parler de leur situation. »

Cette manifestation fait suite au mouvement de grève national des Atsem. En France, il y a 50.000 Atsem. Dans le Cher, c’est Bourges qui en emploie le plus avec 70 réparties dans 22 écoles maternelles.

Mouvement social : les animateurs des centres de loisirs solidaires des Atsemgreve-des-animateurs-centres-de-loisirs_3060698

Les  centres de loisirs sont fermés exceptionnellement ce mercredi à Vierzon. En solidarité avec les agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (Atsem), en grève nationale aujourd’hui, pour défendre leur statut, la moitié des animateurs s’est associée au mouvement, soit 7 sur 14.Avec quatre autres absents (en formation ou malades), le service ne peut pas fonctionner. Les familles avaient été prévenues en amont.

La CGT des retraités multipro a adopté une motion, hier

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Les militants se mobiliseront le 30 mars Les retraités CGT multipro seront à nouveau dans la rue en 2017. « La revalorisation de 2015 n’était qu’une aumône ! », martèle Roger Ménigot, secrétaire de l’union locale CGT des retraités multiprofessionnels. « Elle n’était que de 0,1 %, soit environ 1 euro par jour. Tout juste de quoi acheter une baguette de pain… » Face au gel du montant des pensions, en 2016, les adhérents ne cachent pas leur indignation.

la CGT une force à vos cotés